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Dans quel monde vivrons-nous dans 100 ans ? Restera-t-il assez de ressources sur Terre pour que nous puissions vivre comme nous le faisons aujourd’hui ? Un étudiant allemand a imaginé d’immenses constructions écologiques pour la société du futur. Bienvenue dans la « Civilisation 0.000 ».
Imaginez un futur où les frontières seraient abolies, où les pays n’existeraient plus, ni même les gouvernements… Impensable ? Pas pour Dimo Ivanov, un étudiant allemand de l’Université technique de Rhénanie-Westphalie, qui a fait de cette civilisation imaginaire son projet de thèse. Le nom de ce monde utopique ? Civilisation 0.000.
L’étudiant en architecture envisage un futur sans « division artificielle », où toutes les ressources seraient mesurées et distribuées en fonction des besoins réels des humains. Sans gaspillage. Dimo Ivanov propose ainsi une série de six gratte-ciel interconnectés appelés « Unités 0.000 ». Ensemble, ils réguleraient les ressources de la Terre.
Chacune de ces unités assurerait une « fonction clé » : l’habitat, l’éducation, la gestion des ressources, la production, le stockage d’énergie ou la production d’électricité. Ces fonctions seraient déterminées selon l’environnement dans lequel les constructions seraient implantées.
Ivanov propose d’installer une première unité au Cap Horn (sud du Chili). Elle servirait à la production d’électricité. Le lieu est stratégique pour cette fonction : le gratte-ciel ferait usage du vent fort et des grandes vagues de cette région du monde, ainsi que de l’énergie marémotrice engendrée par la mer. Dans son projet, le jeune architecte imagine une combinaison de 19 éoliennes, de 4 hydroliennes, et de 6 turbines utilisant la force de la marée pour créer de l’électricité.
L’objectif est ensuite de convertir 40 % de l’énergie cinétique (l’énergie créée par un corps grâce au mouvement) reçue en électricité utilisable. Selon les calculs d’Ivanov, il est prévu que le gratte-ciel produise de cette manière 100 millions de kWh d’énergie renouvelable chaque année.
L’unité du Cap Horn serait posée sur l’eau, avec 260 mètres immergés. Elle aurait un usage mixte. Il y aurait sur place un centre de recherche, un héliport et un port, des espaces de vie et des logements. Les niveaux supérieurs de la structure abriteraient 500 résidents : 100 étudiants et 400 scientifiques et chercheurs. En bordure, il pourrait y avoir des installations pour les activités sportives et les loisirs… Totalement utopique ou réalisable ?
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